Sur le parvis d’une ancienne gare

Je t’ai tant attendue
Tant et tant
Je n’y croyais presque plus
Et la fantaisie de ton corps nu
Me semblait comme un rêve
Un souvenir diffus

Je parcourais ma mémoire
L’écho de ton rire
Le goût de tes lèvres
L’éclat de tes yeux

Mes doigts qui courent sur ta peau
Remontant le creux de ton dos
Le temps soudainement suspendu
Un étrange et merveilleux rébus

Tout du long je me demandais
Mais à la fin, qui es-tu ?
Quand un jour
Sur le parvis d’une ancienne gare
Tu m’as souri
Je t’ai reconnue

Je t’ai tant attendue
Tant et tant
Je n’y croyais presque plus.

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Mathieu Jouhet

Alors et la poésie, ça vaut bien le prix d’un sandwich, il faut écouter un poème… (Claude Scherrer) https://hello-mat.com