Vingt-quatre heures, Puis vingt-trois, Te séparent de moi, Vingt-quatre heures, Puis vingt-trois, L’horloge tourne, Mon cœur bat, Voudras-tu de moi ?

L’amour a ceci d’indiscutable, qu’il est toujours incertain, Il est toujours plus facile de s’aimer aujourd’hui que de s’aimer demain, Demain, c’est loin.

Je crois en l’univers, Aux coïncidences, En l’Amour, Aux chansons, Je crois en toi, en moi, Je crois en nous, Est-ce que c’est ça qu’on appelle Dieu, Je ne sais pas, mais je crois, Cette fois, c’est bon.

Après tous ces escaliers, Montés au coup par coup, Deux perles de sueur, Dans le creux de ton cou.

J’aime à me perdre dans le miroir de tes yeux, Sous un beau ciel du même bleu, Où pas un nuage, Ne vient troubler la quiétude, Des oiseaux amoureux.

Tous les soirs, avec une précision quasi métronomique, Quelqu’un vient vérifier la devanture, Ça fait un moment déjà que ça dure, Pourtant dans la boutique, Il n’y a que des confitures, C’est quand même meilleur sur une tartine, Qu’à voir en peinture, Et pour autant, ça fait un moment déjà que ça dure, Tous les soirs, Quelqu’un vient vérifier la devanture.

Raconte-moi l’amour, Et les parfums de la tendresse, Raconte-moi la lumière qui irradie, De cette promesse intemporelle, Qui a elle seule justifie son coût, Puisqu’on vise l’infini, L’infini dans un instant, L’infini, rien qu’en s’aimant.

Il pleut, Comme toutes les cinq minutes, Et depuis cinq minutes, Il pleut.

Comme chaque année je me suis mis sur mon trente et un, et un, et ça fait deux, et puis trois. Un nouveau chapitre, les quarantièmes qui rugissent, et moi qui me tiens là, des bougies plein les bras. Chaque été me transporte là-bas, allongé sur un tapis d’herbe, comme…